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Vaccin Covid 19 et maladie de Parkinson

Découvrez dans cette FAQ toutes les réponses à vos questions sur le vaccin du Covid 19 et la maladie de Parkinson.

Mise à jour le 20/03/2021

La vaccination prépare votre corps à se défendre contre les microbes qu’il pourrait rencontrer.
Deux types de vaccins sont actuellement disponibles au Québec:

  • Vaccin à ARN messager contre la COVID-19
  • Vaccin à vecteur viral contre la COVID-19

Les vaccins à base d’ARN messager contre la COVID-19 suivants sont actuellement disponibles au Québec :

  • le vaccin de Pfizer/BioNTech
  • le vaccin de Moderna

Le virus qui cause la COVID‑19 est composé d’un brin de matériel génétique, l’ARN (acide ribonucléique), entouré d’une enveloppe. À la surface du virus, on trouve des protéines, dont la protéine S (spicule) qui lui donne sa forme en couronne, d’où son nom coronavirus.
La protéine S permet au virus d’infecter les cellules du corps humain. Les vaccins à ARN messager contre la COVID-19 bloquent la protéine S, empêchant ainsi le virus d’entrer dans les cellules humaines et de les infecter.


Nombre de dose

Deux doses du vaccin à ARN messager contre la COVID-19 sont nécessaires. Ces deux doses sont administrées par voie intramusculaire. Dans le contexte actuel de propagation très élevée de la COVID-19, l’administration de la 2ème dose peut être reportée afin de permettre à plus de gens d’être vaccinés.

 

Les vaccins à base de vecteur viral suivants sont actuellement disponibles au Québec :

  • le vaccin d’AstraZeneca
  • le vaccin Covishield du Serum Institute of India (SII)

Ces deux vaccins sont considérés équivalents puisqu’ils sont produits selon la même formulation, soit celle fournie par AstraZeneca, à la suite d’un transfert technologique à la compagnie SII.

Les vaccins à vecteur viral contre la COVID-19 bloquent également la protéine S, empêchant ainsi le virus d’entrer dans les cellules humaines et de les infecter.

Nombre de doses

Deux doses du vaccin à vecteur viral contre la COVID-19 sont nécessaires. Ces deux doses sont administrées par voie intramusculaire. Dans le contexte actuel de propagation très élevée de la COVID-19, l’administration de la 2e dose peut être reportée afin de permettre à plus de gens d’être vaccinés.

Ils sont équivalents. Les trois vaccins ont été fabriqués avec la même technologie (à ARN messager). La « Food and Drug Administration » des États-Unis a confirmé qu’ils fonctionnaient à peu près de la même manière. Les effets secondaires sont relativement les mêmes.

Les vaccins Pfizer et Moderna sont approuvés par Santé Canada. Le Canada accorde une grande importance à la sécurité des vaccins, avant et après leur autorisation. Ainsi, les vaccins contre la COVID‑19 sont soumis aux mêmes normes de qualité et de sécurité que tout autre vaccin utilisé au Canada.

Après la 1re dose, l’efficacité du vaccin à ARN messager est de 92 %. La 2e dose sert surtout à assurer une protection à long terme. L’efficacité de ce vaccin est estimée à 95 % après deux doses.

Après la 1re dose, l’efficacité du vaccin à vecteur viral pour prévenir la maladie est d’environ 60 % et de 90 % pour prévenir les hospitalisations. La 2e dose sert surtout à assurer une protection à long terme. L’efficacité de ce vaccin pour prévenir la maladie après la 2e dose est de plus de 80 %.

Ces vaccins ne protègent pas contre le rhume et les infections respiratoires causées par d’autres virus, comme la grippe.

Consultez la page Campagne de vaccination contre la COVID-19 pour connaître la procédure pour se faire vacciner.

La vaccination contre la COVID-19 sera gratuite et sera effectuée uniquement par le Programme québécois d’immunisation. Il ne sera pas possible de se procurer des doses sur le marché privé. Toute communication électronique ou téléphonique proposant un vaccin contre la COVID-19 moyennant des frais est frauduleuse

La vaccination est recommandée en priorité aux personnes qui courent un risque plus élevé de complications à cause de la COVID-19, notamment les personnes âgées de 70 ans et plus qui vivent en CHSLD.

Les vaccins seront disponibles graduellement. Certaines personnes seront vaccinées avant d’autres. Les personnes âgées et celles ayant certaines maladies chroniques ont un risque plus élevé de développer des complications et de décéder à cause de la COVID‑19. À mesure que plus de vaccins seront disponibles au Canada, la vaccination sera élargie à de plus en plus de personnes.

La priorisation proposée des groupes à vacciner est préliminaire. Elle suit l’ordre suivant :

  1. Les personnes vulnérables et en grande perte d’autonomie qui résident dans les centres d’hébergement et de soins de longue durée (CHSLD) ou dans les ressources intermédiaires et de type familial (RI‑RTF).
  2. Les travailleurs du réseau de la santé et des services sociaux en contact avec des usagers.
  3. Les personnes autonomes ou en perte d’autonomie qui vivent en résidence privée pour aînés (RPA) ou dans certains milieux fermés hébergeant des personnes âgées.
  4. Les communautés isolées et éloignées.
  5. Les personnes âgées de 80 ans ou plus.
  6. Les personnes âgées de 70 à 79 ans.
  7. Les personnes âgées de 60 à 69 ans.
  8. Les personnes adultes de moins de 60 ans qui ont une maladie chronique ou un problème de santé augmentant le risque de complications de la COVID-19.
  9. Les adultes de moins de 60 ans sans maladies chroniques ou problèmes de santé augmentant le risque de complications, mais qui assurent des services essentiels et qui sont en contact avec des usagers.
  10. Le reste de la population adulte.

Un récent rapport préparé par l’International Parkinson and Movement Disorder Society (une organisation professionnelle de cliniciens, scientifiques et autres professionnels de la santé spécialisés dans les troubles du mouvement) conclut que :
« nous avons encouragé notre communauté de spécialistes de la santé à recommander la vaccination contre la COVID-19 à leurs patients atteints de la maladie de Parkinson, à moins qu’une raison spécifique n’empêche l’administration».

MDS COVID-19 Vaccine Statement for Patients (movementdisorders.org)

Les vaccins autorisés à base d’ARNm et les vaccins à vecteur en cours de développement induisent l’immunisation par des mécanismes qui n’interagissent pas avec le processus neurodégénératif de la maladie de Parkinson.

Les données de la phase III des vaccins autorisés ont montré que les types ou l’incidence des effets secondaires chez les patients atteints de la maladie de Parkinson n’ont pas été différents de ceux observés dans la population générale.

Les effets secondaires sont principalement locaux et se produisent dans la région de l’injection. Le vaccin pénètre dans le muscle. L’effet secondaire le plus probable est une douleur au bras pendant quelques jours, avec une utilisation complète du bras. La majorité des réactions sont bénignes et de courte durée. Les réactions sont moins fréquentes chez les personnes âgées de plus de 55 ans. Les vaccins ne peuvent pas causer la COVID-19 car il ne contient pas le virus SRAS-CoV-2 responsable de la maladie.

Comme d’autres immunisations, la vaccination contre la COVID-19 n’interfère pas avec les thérapies de la maladie de Parkinson.

Bien que les vaccins contre la COVID-19 protègent contre la forme grave de la maladie, il est possible que les personnes vaccinées puissent contracter le virus et être des vecteurs asymptomatiques.

Les données suggèrent que la COVID-19 est beaucoup moins susceptible d’être mortelle après avoir reçu les deux doses du vaccin. Pour cette raison, il est important de continuer d’appliquer les mesures sanitaires jusqu’à ce qu’une majorité de la population ait été vaccinée. La distanciation physique de deux mètres, le port du masque ou du couvre-visage et le lavage des mains sont des habitudes à conserver jusqu’à nouvel ordre.

Tout indique que oui. Dans le cas où une personne est actuellement malade ou l’aurait déjà été dans le passé, le vaccin pourrait prévenir le développement de symptômes graves d’une réinfection.

Oui, et ce jusqu’à nouvel ordre. Vous devez porter un masque et respecter la distanciation sociale après avoir reçu le vaccin.

Même avec le vaccin, vous pouvez contracter la COVID-19 et la propager. Si vous ne portez pas de masque, vous pourriez transmettre le virus à quelqu’un d’autre sans même le savoir.

Il est important de suivre les directives de la Santé Publique. La situation actuelle la plus sûre est de rester dans sa bulle familiale. Si ce n’est pas possible, respectez les mesures sanitaires.

Nous commençons tout juste à obtenir des informations sur les symptômes cliniques de la maladie de Parkinson et sur le COVID-19.

Une étude menée en Italie a rapporté que les symptômes moteurs et non moteurs semblaient s’aggraver avec la COVID-19 et qu’un ajustement de la médication était nécessaire chez un tiers des personnes atteintes de la maladie de Parkinson et de COVID-19. Les chercheurs ont émis l’hypothèse que l’infection de la COVID-19, les médicaments contre la maladie de Parkinson et le système immunitaire créent ensemble une tempête parfaite pour aggraver les symptômes de la maladie de Parkinson.

Les symptômes les plus fréquemment rencontrés étaient les problèmes urinaires, la fatigue, les dysfonctionnements cognitifs et la confusion. Nous voyons de nombreux patients qui ont été touchés par la COVID-19 et qui ont besoin que leurs médicaments contre la maladie de Parkinson soient adaptés.

Les données suggèrent qu’être atteint de la maladie de Parkinson signifie une récupération plus difficile de la COVID-19. Comme ce virus se propage encore activement, nous recueillons des tonnes de données sur les patients atteints de COVID-19.

Une étude du Carver College of Medicine de l’Université de l’Iowa, a montré que les personnes atteintes de la maladie de Parkinson qui ont contracté la COVID-19 ont un risque accru de 30 % de mortalité (décès) due au virus.

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