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Évolution de la maladie

L’évolution de la maladie de Parkinson est propre à chaque personne. Ne vous fiez pas à ce que vous voyez chez d’autres personnes atteintes. Il est difficile de savoir la rapidité avec laquelle la maladie va évoluer chez une personne donnée.

La maladie de Parkinson est une maladie lentement évolutive. La nature et l’intensité des symptômes varient d’une personne à l’autre. Les premiers symptômes ne sont pas toujours associés à la maladie de Parkinson et peuvent passer inaperçus.

Certains symptômes de la maladie de Parkinson comme la dépression, la perte de l’odorat et les troubles du comportement en sommeil paradoxal peuvent apparaître jusqu’à 10 ans avant les symptômes moteurs.

La maladie de Parkinson étant une maladie progressive, ses symptômes s’aggravent avec le temps. Mais il est tout à fait possible d’avoir une bonne qualité de vie plusieurs années après le diagnostic.

Soyez attentif aux changements au niveau de vos symptômes ou à tout nouveau symptôme et parlez-en à votre neurologue. Bien qu’il ne soit pas encore possible de guérir la maladie de Parkinson, il existe de nombreux médicaments pour atténuer ses symptômes, et donc, prolonger votre autonomie le plus longtemps possible.

La maladie de Parkinson est une maladie chronique et progressive, mais elle n’est pas mortelle. Les symptômes tendent à s’installer graduellement et à devenir de plus en plus sévères. La vitesse de progression de la maladie, le délai d’apparition des symptômes et leur intensité sont propres à chaque personne. Il est donc difficile de faire des prédictions sur la vitesse de progression. 

En général, le premier stade de la maladie est une période de lune de miel qui peut durer de 3 à 8 ans. Elle se définit par une vie pratiquement normale. C’est une période où l’efficacité du traitement est optimale.

La maladie de Parkinson tend à évoluer plus lentement quand le principal symptôme est le tremblement, surtout s’il commence d’un seul côté.

Suivez attentivement la progression de vos symptômes en fonction des moments de prise de médicaments. Cette information, collectée dans un journal dans les 3 à 5 jours qui précèdent votre visite chez le neurologue, vous permettra d’obtenir le meilleur de votre traitement.

Plus tard, l’efficacité des médicaments décroit et leurs effets secondaires peuvent devenir de plus en plus perturbants. Les symptômes moteurs peuvent alors réapparaître en cours de journée et fluctuer en fonction des horaires de prise de médicament. Ces fluctuations peuvent également être associées à des périodes de blocage complet (périodes off) pendant lesquelles la personne peut devenir complètement rigide et immobile pendant plusieurs minutes à plusieurs heures. L’imprévisibilité de ces fluctuations et de ces blocages est source d’anxiété chez de nombreuses personnes.

D’autre part, les dyskinésies deviennent progressivement envahissantes et limitent l’augmentation des doses de lévodopa.

Dans les dernières années de la maladie, les symptômes cognitifs tels que les hallucinations et la démence peuvent apparaître et s’accompagner d’une perte d’autonomie chez à peu près 20% des patients.

Dans la plupart des cas, la maladie de Parkinson ne réduit pas l’espérance de vie. Cependant, au fil des années, certains risques associés au vieillissement augmentent. Un mauvais équilibre peut entraîner des chutes; et les problèmes de déglutition qui, si on les néglige, peuvent dégénérer en pneumonie. 

D’autres complications d’ordre physique ou cognitif peuvent également survenir en fin de vie. Celles-ci peuvent entraîner une perte d’autonomie.

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