Lors de la digestion, les muscles de l’intestin se contractent de façon coordonnée afin de faire avancer le bol alimentaire dans l’intestin et permettre l’excrétion des matières non digérées dans les selles.
La maladie de Parkinson entraîne une dégénérescence des neurones qui contrôlent l’activité des muscles de l’intestin, ce qui ralentit le processus digestif et l’évacuation des selles. Celles-ci restent ainsi plus longtemps dans la dernière partie de l’intestin, le côlon, où le liquide est réabsorbé par la paroi intestinale, ce qui les rend sèches et plus difficile à évacuer.
Les symptômes de la maladie peuvent augmenter les problèmes de constipation. Par exemple, la réduction du niveau d’activité physique entraîne une diminution de la stimulation de l’intestin. Les difficultés à mâcher et à avaler peuvent réduire la tendance à adopter une alimentation à base fibres et à boire un volume suffisant d’eau et de boissons (1,5 litre par jour).
Certains médicaments peuvent également provoquer une réduction de la fréquence des selles. Discutez-en avec votre médecin.