L’insomnie est une des premières causes de l’hypersomnolence. Si vous n’avez pas un sommeil réparateur d’au moins 7 à 8 heures pendant la nuit, la fatigue s’accumule et se traduit par un endormissement pendant la journée.
Les dommages neuronaux liés à la maladie de Parkinson ne se limitent pas aux zones qui gèrent les mouvements. La dégénérescence vient également affecter les zones du cerveau qui sont responsables de l’éveil.
Les difficultés de respiration pendant la nuit (apnée obstructive du sommeil), et notamment pendant les phases de sommeil profond sont également une cause d’hypersomnolence. Pendant ces périodes, les muscles de la gorge se détendent et viennent obstruer les voies respiratoires. Ceci se traduit par un fort ronflement et un passage vers une phase de sommeil plus léger, moins réparateur.
Les médicaments antiparkinsoniens peuvent également causer une somnolence excessive, ou engendrer des endormissements soudains. Ceci est plus commun lors de la prise d’agonistes dopaminergiques. Cependant, de nombreuses autres catégories de médicaments (antidépresseurs, antidouleurs, anti-cholestérol, antihypertenseurs, anticoagulants, etc) peuvent causer des symptômes similaires.
Il faut distinguer cette somnolence excessive des chutes soudaines de pression artérielle qui peut entraîner des étourdissements, voire des pertes de connaissance. Dans ces cas, il peut être utile de mesurer la pression artérielle chez vous.