Les troubles du sommeil paradoxal sont parfois confondus avec les cauchemars ordinaires dont la fréquence peut être augmentée par la prise de médicaments antiparkinsoniens. Les cauchemars, bien que parfois traumatisants, sont inoffensifs et n’impliquent pas d’actes violents.
Si vous présentez ce trouble du sommeil, il est possible que vous vous souveniez du contenu de vos rêves. Par contre, vous ne vous rappellerez sûrement pas des événements qui se sont produits dans votre chambre, tels que vos cris ou vos épisodes violents.
Votre partenaire est la personne qui peut le mieux vous aider à discerner ce symptôme associé à la maladie de Parkinson. Discutez-en tous les deux et tenez un journal de sommeil pendant quelques semaines dans lequel vous pourrez noter vos observations quant à la fréquence et la nature de votre comportement nocturne. Ces détails aideront votre médecin à mieux comprendre vos difficultés.
Pour établir un diagnostic précis, votre médecin vous référera à un centre spécialisé dans l’étude du sommeil. Vous devrez alors y passer une nuit pendant laquelle l’équipe médicale surveillera l’activité de votre cerveau, de vos muscles et de votre respiration. Avec ces tests, ils pourront déterminer avec certitude si vous souffrez de troubles du comportement du sommeil paradoxal. Un traitement approprié pourra par la suite vous être recommandé.