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Johanne « La grande courageuse »

Johanne a 59 ans. Elle a reçu il y a quelques semaines le diagnostic de son neurologue. C’est la diminution du dosage de sa médication qui n’a plus laissé de doute et qui a révélé ce dont elle se doutait depuis quelques années : « La maladie de Parkinson ».
Une personne atteinte de la maladie de Parkinson sur 20 est diagnostiquée avant l’âge de 60 ans, âge moyen du diagnostic. L’annonce est souvent brutale et difficile à encaisser. Johanne a ressenti à la fois de la tristesse, mais aussi du soulagement, une sorte de libération à la fois salvatrice et douloureuse.

De par son métier de psychologue (Johanne a un diplôme en psychologie clinique) qu’elle continue d’exercer 2 jours semaine avec une grande passion, elle est en contact avec un public éclectique (adultes comme enfants) et elle sait que la communication et le partage sont deux canaux incontournables pour apaiser les tourments et se libérer.

Son « coming out » s’est fait assez naturellement. Très proche de sa famille et notamment de sa maman qui l’appelle très affectueusement « sa grande courageuse », ils ont suivi de près l’évolution de son état, de ses symptômes et le difficile verdict de la maladie. Toutes ces étapes leur ont permis d’être plus soudés et d’avoir aussi plus de contacts.

La difficulté de l’annonce de sa maladie selon Johanne n’était pas liée à ses proches, mais aux autres personnes de son entourage comme son propriétaire, par exemple. Johanne raconte qu’elle appréhendait de lui en parler. Et là encore, ces échanges se sont soldés par des paroles bienveillantes, elle a été agréablement surprise par sa réaction humaine et chaleureuse et l’aide qu’il a immédiatement proposé de lui apporter. Cela l’a beaucoup émue. Parfois, on se crée des barrières par peur, on s’enferme dans un mutisme alors que la parole est libératrice. On peut être surpris de la manière de réagir de certaines personnes explique Johanne et elle sait de quoi elle parle.

 

Dès l’annonce du verdict, Johanne combattante a décidé de réagir et de ne pas subir. Elle s’est documentée, elle s’est tournée vers les associations, a organisé ses rendez-vous avec les spécialistes lui permettant de mieux vivre sa maladie : kinésiologue, neurologue, groupes de soutien… Elle est également entrée en contact avec Parkinson Québec par le biais de la ligne info pour trouver un complément d’information sur la maladie de Parkinson et plus spécifiquement sur l’hygiène de vie, l’alimentation, des thématiques qui la préoccupaient et pour lesquelles elle manquait de conseils.

Johanne, très dynamique, pratique également un nombre incalculable d’activités. Certaines comme la danse, le yoga qu’elle pratiquait déjà depuis de nombreuses années, mais qu’elle avait parfois délaissé et également de nouvelles activités qui lui apportent un bien être dont elle ne pourrait plus se passer comme l’aqua mouvance, la méditation, la danse adaptée aux personnes ayant la maladie de Parkinson (avec les grands ballets de Montréal) ou encore le dessin (pastel)… Toutes ces activités la plongent dans un monde créatif et sans limites où l’imaginaire prend le pas sur la maladie.

Vous l’aurez compris, Johanne est une de ses personnes fortes qui se donne le pouvoir d’agir. La résilience est une de ses qualités premières. Elle met en évidence le fait que le savoir se transforme en pouvoir ; c’est en ayant toutes les cartes en main que l’on peut aller de l’avant et prendre les meilleures décisions. La maladie elle l’a acceptée, mais elle veille tous les jours à ce qu’elle prenne le moins de place possible dans son quotidien.

Bravo, Johanne !

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