Je m’appelle Lucille Lavoie, je suis la proche aidante de mon mari Yvan, avec qui je suis mariée depuis bientôt 50 ans. Je suis également aidante auprès de ma mère hospitalisée en CHSLD. Yvan et moi avons pris notre retraite au début de la pandémie en avril 2020, et résidons dans la ville de l’Assomption.
Yvan a reçu un diagnostic de la maladie de Parkinson en 2014. Les dix années précédant son diagnostic ont été faites de hauts et de bas. Sa santé tant physique que psychologique se dégradait. Le moment du diagnostic fut positif : enfin nous avions un élément de réponse avec lequel travailler. Nous avons pris la décision de mettre en vente notre boulangerie et nous avons simplifié notre vie. Nous avons constaté une réelle amélioration suite à la prise de son traitement médicamenteux.
Pour le moment, Yvan est encore fonctionnel. Cependant, je ressens plusieurs inquiétudes face au futur. En tant que proche aidante, j’aurais besoin de savoir comment aider de manière efficace l’évolution de la maladie de Yvan. Je me sens démunie sur ce point : je me demande comment et quand intervenir auprès de lui sans le prendre en charge. J’aimerais beaucoup comprendre et apprendre quel est le rôle qui me revient, afin de déterminer mes propres limites.
Ce que je trouve le plus difficile, c’est la communication : je dois faire preuve de beaucoup de patience. J’ai proposé à Yvan une thérapie relationnelle avec une intervenant du CRAM. Il a accepté d’y participer, début novembre prochain. Je fais la même démarche individuellement de mon côté afin d’essayer d’exprimer mes besoins en tant que proche aidante le plus clairement possible.
Je remercie sincèrement Parkinson Québec qui joue un grand rôle de réconfort et d’accompagnement auprès de mon mari. C’est grandement apprécié tant de son côté que du mien : Yvan s’implique beaucoup en participant à la plupart des ateliers ou activités proposées.
