Quels sont les motifs qui vous ont poussé à étudier dans le domaine du Parkinson ?
Mon intérêt pour la maladie de Parkinson vient de mon séjour dans le laboratoire du Dr André Parent au Centre de Recherche Université Laval-Robert-Giffard, il y a de nombreuses années (le centre de recherche a d’ailleurs changé de nom depuis). Le Dr Parent est un homme exceptionnel, un modèle extraordinaire qui a suscité ma curiosité et mon intérêt pour les maladies touchant les ganglions de la base et le mouvement, notamment la maladie de Parkinson.
Quels sont les objectifs de vos projets de recherche ?
Mes projets de recherche visent à développer de nouvelles thérapies pour traiter la maladie de Parkinson. Pour ce faire, nous étudions le rôle de deux substances chimiques du cerveau, le glutamate et la sérotonine. Nous allons ensuite évaluer l’efficacité de nouveaux médicaments qui agissent sur ces substances en utilisant un modèle expérimental de la maladie.
Parallèlement, nous allons développer un nouveau modèle expérimental de la maladie de Parkinson qui reproduit la dissémination anormale de la protéine alpha-synucléine dans le cerveau. Nous utiliserons ensuite ce nouveau modèle pour tester l’efficacité de nouveaux traitements qui pourraient ralentir l’évolution de la maladie de Parkinson.