Définition
Ces changements, appelés symptômes moteurs se caractérisent par des mouvements lents et diminués, des tremblements au repos souvent à l’endroit des mains, des jambes ou de la mâchoire, une augmentation du tonus musculaire (rigidité musculaire), et troubles posturaux comprenant une démarche ralentie, une posture courbée et une perte d’équilibre. Des symptômes non moteurs peuvent aussi être présents, incluant entre autres de la fatigue, des troubles du sommeil, des douleurs, des troubles urinaires, des troubles du langage et des troubles sexuels. Chez de nombreuses personnes, la pensée peut être perturbée ou une démence peut se développer.
La maladie de Parkinson est une maladie neurologique évolutive causée par la perte progressive des neurones d’une partie du cerveau appelée la substance noire. Ces neurones, qui contrôlent notamment les mouvements, communiquent entre eux grâce à une substance chimique appelée dopamine. La diminution du nombre de ces neurones entraîne une baisse du niveau de dopamine, occasionnant, une moins bonne gestion des mouvements et l’apparition de symptômes moteurs (raideur musculaire, lenteur, tremblements, perte de l’équilibre).
D’autres parties du cerveau sont également touchées par la perte de dopamine, ce qui explique l’apparition des symptômes non moteurs (les troubles de la parole, les troubles cognitifs, l’anxiété, la dépression, la constipation, la fatigue, les troubles du sommeil, les troubles sexuels).
La perte des neurones est un processus lent. Les symptômes moteurs commencent à apparaître lorsque près de 80% des neurones dopaminergiques ont disparu. La mort des neurones est causée par une combinaison de facteurs environnementaux et génétiques.
Bien qu’on ne puisse pas encore guérir le Parkinson jusqu’à présent, ils existent toutefois, plusieurs moyens pour aider à contrôler les symptômes, et donc à améliorer la qualité de vie des personnes vivant avec la maladie.