Les personnes qui vivent avec la maladie de Parkinson ont parfois des difficultés à évaluer l’amplitude de leurs gestes. Cette problématique s’applique également à la parole, qui doit être considérée comme un mouvement.
Le timbre de votre voix, son niveau sonore ou le débit de votre parole, par exemple, peuvent vous apparaître normaux mais sont en fait insuffisants pour vous faire comprendre des autres.
Vos proches seront les premiers indicateurs du changement dans votre façon de vous exprimer. Vous serez amenés plus souvent à répéter, à parler plus fort, ou à diminuer votre débit de parole. Ces ajustements peuvent entraîner des épisodes de fatigue après une prise de parole.
La micrographie, elle, est facilement reconnaissable, surtout en comparant votre écriture actuelle avec celle d’il y a quelques années. Vous remarquerez peut-être que vous avez de la difficulté à écrire les premières lettres d’un texte et que votre écriture devient de plus en plus petite. Peut-être que vous avez également tendance à ajouter des ponts aux « m » et aux « n », et avez des difficultés avec les lettres qui ont des boucles telles que le « l » et le « e ».